dimanche, décembre 22, 2024
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Covid-19 : Le ministre de la Santé appelle à “éviter les ganalé” et à ne pas s’alarmer

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Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a invité dimanche les populations et les familles à respecter les mesures sanitaires et préventives contre la Covid-19, pour éviter toute propagation de cette maladie, liée au retour de pèlerins positifs au coronavirus.
‘’Nous appelons les populations à éviter d’organiser, pour le moment, des cérémonies de rassemblement pour accueillir leurs parents ou proches qui viennent d’effectuer le pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, surtout ceux qui sont positifs au coronavirus  ’’, a-t-il lancé.
Il a invité la population à ne pas s’alarmer, mais à s’investir dans la prévention et le respect des mesures préventives contre cette maladie.
Le ministre a souligné que lors de ce pèlerinage, ses services ont été  alertés, par des cas ce décès de pèlerins à la Mecque.
‘’Au départ, on pensait que ces décès étaient causés par les phénomènes extrêmes de vagues de chaleur enregistrés cette année à la Mecque. Mais on s’est rendu compte que les personnes décédées présentaient des symptômes respiratoires aigus’’, a-t-il rapporté.
‘’Constatant cela, a-t-il poursuivi, on s’est dit qu’il y a probablement  une épidémie de type respiratoire et on a mis en place à l’AIBD,  un dispositif sanitaire de dépistage au Covid-19, pour surveiller les pèlerins dès leur retour au Sénégal’’.
‘’En plus de cela, a-t-il relevé,  le nombre élevé des décès enregistrés cette année au pèlerinage aux Lieux saints de l’islam,  nous a incités à mettre (en place) ce dispositif de dépistage, pour amener nos pèlerins, à se dépister volontairement contre le covid-19, dès leur arrivée à l’AIBD’’.
Il a indiqué que ce dispositif de dépistage a permis de confirmer des cas positifs au coronavirus chez des pèlerins, que ses services sont en train de sensibiliser et d’encadrer, pour éviter une propagation de cette infection dans les foyers.
Ibrahima Sy a indiqué, en outre, que  le  nombre de pèlerins positifs au coronavirus sera communiqué quand toutes les données sanitaires seront disponibles.

Source : Seneweb

Pèlerins testés positifs à la Covid19: Tout sur le dispositif de surveillance mis en place à l’AIBD

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Comme déjà annoncé, des pèlerins sénégalais en provenance de l’Arabie Saoudite ont été testés positifs à la Covid-19. Selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, c’est à la suite des nombreux cas de décès non élucidés enregistrés lors du pèlerinage et du retour de pèlerinage dans certains pays, qu’il a renforcé son dispositif de surveillance sanitaire aux frontières en mettant en place à l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd), une équipe de dépistage volontaire ou symptomatique de syndromes grippaux des pèlerins au retour des lieux Saints de l’Islam, à la recherche de cas de Covid-19, en collaboration avec l’IRESSEF.

Ainsi, sur les 124 tests de diagnostic rapide (Tdr) réalisés sur les pèlerins à leur arrivée à l’aéroport, 78 cas ont été détectés positifs au SARS-CoV-2 dont 36 cas confirmés par PCR.

 Afin d’éviter un risque d’épidémie dans notre pays, le ministère a préconisé des mesures sanitaires. Il s’agit, d’après un communiqué, de « la pré-identification par les équipes médicales du Ministère sur place des pèlerins de retour de la Mecque présentant des symptômes de syndromes grippaux de type SARS-CoV-2 (difficultés respiratoires, toux, fièvres, douleurs, etc.) »,  du « dépistage systématique des cas suspects pré-identifiés et des pèlerins volontaires à leur arrivée à l’aéroport à savoir le port systématique d’un masque au départ de l’aéroport d’embarquement et durant tout le vol; le renoncement à la communion dénommée Ganalé pour les cas de pèlerins déclarés positifs afin d’éviter les rassemblements et la propagation du virus, le contact de la structure sanitaire la plus proche en cas de présence des symptômes associés au SARS-CoV-2 pour les pèlerins de retour n’ayant pas subi le test et les personnes contacts des cas positifs et le signalement de tout cas de complication lié à un retour de pèlerinage pour une prise en charge rapide par les services du MSAS selon les canaux usuels ».

Dans sa note, le ministère de la Santé appelle la population « à la vigilance, à la retenue et à plus de sérénité pour éviter une épidémie ».

Les services du ministre Ibrahima Sy ont, enfin, tenu à rappeler que « la Covid 19 est considérée comme une grippe sous surveillance épidémiologique depuis la fin de la pandémie avec quelques cas enregistrés parfois au sein de la population ».

Source : seneweb

Covid : « Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! » (Dr Abdoulaye Bousso)

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Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait un communiqué ce lundi 24 juin sur les cas positifs à la Covid-19 chez les pèlerins revenus de La Mecque.
En effet, sur 124 tests de diagnostic rapide (TDR) réalisés sur les pèlerins à leur arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne, 78 ont été déclarés positifs au virus SARS-Cov-2. Et 36 de ces cas ont été confirmés par PCR.

Cependant, le docteur Abdoulaye Bousso, figure de la lutte contre le coronavirus, relativise. « Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! », a-t-il lancé. Il appelle les Sénégalais à ne pas s’alarmer trop vite et à éviter une « stigmatisation des pèlerins ».

S’exprimant sur le réseau social X, l’ancien directeur des Opérations d’urgences sanitaires (COUS) indique que  cette situation est courante. « Chaque année, après le hajj, des centaines de personnes rentrent de La Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi, des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation) », a écrit l’expert en gestion des urgences et catastrophes sanitaires ce lundi 24 juin.

 En ce sens, M. Bousso recommande la sensibilisation des familles des pèlerins. « Le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde. C’est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leurs familles : repos, réhydratation, alimentation et suivi médical au besoin ».

Source : Seneweb

Projet 100 000 logements

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Des sénégalais de la diaspora reçoivent leur logement

Le Président de la République Macky Sall , a procédé ce jeudi 28 juillet, à l’octroi des premiers lots de logements destinés à la diaspora dans le cadre du projet 100 000 logements.

Les sénégalais de quatre pays ont bénéficié de cette première phase : ceux de la France, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et de la Thaïlande. Le projet prévoit un quota de 20% pour la diaspora.

Le coût de chaque maison est de 12 millions de FCFA avec un système de crédit longue durée pour faciliter l’accès aux logements à tous.

Les bénéficiaires ont montré leur satisfaction et vanté les mérites de ce projet d’une grande utilité sociale et économique.

L’apport des sénégalais de l’extérieur

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La promotion des Sénégalais de l’Extérieur occupe une place centrale dans notre politique extérieur. Elle exprime une forte volonté du Chef de l’Etat d’impliquer la Diaspora dans le processus de Développement économique et social du pays, d’assurer sa protection et le respect de ses droits partout dans le monde.

  • Erection de la Diaspora en 15ème région du Sénégal avec l’élection de 15 députés à l’Assemblée nationale pour cette 13ème législature
  • Relèvement substantiel de l’enveloppe du Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE) qui est passé de 340 millions FCFA à 2 milliards FCFA ainsi que les financements accordés aux femmes de la Diaspora pour un montant de 1,5 milliard de FCFA. Ces ressources seront toutes consolidées pour mieux accompagner la Diaspora
  • Réorientation des envois de fonds de la Diaspora, plus de 1.000 milliards de FCFA, vers plus d’investissements et capitaliser davantage leur expertise et expérience pour le développement du pays.
  • La mise en place du Haut Conseil des Sénégalais de l’Extérieur dans les prochaines années contribuera à une meilleure prise en charge de ces questions.

Source : sec.gouv.sn

Mélenchon : « Les Sénégalais devraient pouvoir choisir qui ils veulent comme président »

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Les Sénégalais « devraient pouvoir s’exprimer librement et choisir qui ils veulent comme président de la République », a lancé samedi le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon lors d’un rassemblement de la diaspora sénégalaise à Paris, tandis que des milliers d’opposants manifestaient à Dakar leur opposition au report de l’élection présidentielle.
« La vertu des élections est qu’elles permettent de se corriger d’une élection à l’autre (…) si on enlève à la force de la loi et aux élections cette puissance, c’est comme si on les vidait de toute utilité et de toute leur réalité », a ajouté le chef de file de La France insoumise.
Jean-Luc Mélenchon a livré un discours devant quelques centaines de personnes réunies place de la République à Paris, dont certaines scandaient « Macky dégage, le peuple en a marre », selon une équipe de l’AFP sur place.
Des milliers d’opposants au président sénégalais Macky Sall manifestaient au même moment samedi à Dakar, première marche autorisée depuis l’annonce il y a deux semaines par le chef de l’Etat du report de la présidentielle du 25 février, décision ensuite invalidée par le Conseil constitutionnel.
Les précédentes manifestations organisées pour s’opposer au report et au vote de députés fixant la date du scrutin au 15 décembre, toutes interdites, avaient donné lieu à des violences et de nombreuses arrestations. Trois personnes avaient été tuées le 9 février.
Le fondateur de la France insoumise était accompagné à la tribune du député des Sénégalais de l’étranger Alioune Sall, membre du Pastef, le parti du principal opposant Ousmane Sonko, dissous en juillet 2023.
« Il y a déjà quelques temps que je me fais un honneur de me tenir aux côtés d’Ousmane Sonko lorsqu’il a commencé la bataille qu’il a engagé » mais « ce que nous représentons ici, ce sont toutes les oppositions sénégalaises dans leurs diversités », a rappelé Jean-Luc Mélenchon.

[Reportage] En France, la diaspora sénégalaise « enthousiaste » pour une présidentielle « capitale »

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Avec fierté, Saliou Seck brandit sa carte d’électeur en sortant du consulat du Sénégal à Paris et scande en pleine rue son soutien à un candidat à la présidentielle de son pays.
Consciente des enjeux après une grave crise, la diaspora sénégalaise est « soulagée » d’aller au vote dimanche, avec l’espoir qu’il ait lieu dans le calme et de passer ensuite « à autre chose ».
« Je suis venu pour remplir mon droit! Pour dimanche: 5ème président, Amadou Ba! », lance M. Seck en référence au candidat de la coalition gouvernementale, avant de disparaître au milieu d’un flux continu de Sénégalais venus au consulat retirer leurs cartes.
Sept millions de Sénégalais sont appelés à choisir dimanche – entre le candidat du pouvoir et 18 concurrents (dont la tête d’affiche de l’opposition Bassirou Diomaye Faye) – un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.
Aicha Diaby, autoentrepreneuse de 28 ans, sort avec discrétion du consulat, carte électorale en main. « Je dois vraiment voter, c’est très important pour le pays, et pour moi en tant que jeune », confie-t-elle à l’AFP. « Je vais voter pour le changement! On veut voir un autre Sénégal! », lance-t-elle en référence au « candidat du changement de système », Bassirou Faye.
A l’instar de plusieurs interlocuteurs de l’AFP parmi la diaspora, elle confie avec émotion ne pas être « tranquille » à quelques jours du scrutin.
Le premier tour de cette présidentielle se tient après une grave crise. Macky Sall avait causé un choc en décrétant le 3 février un report de dernière minute et de dix mois de la présidentielle. Des manifestations ont fait quatre morts. Le Conseil constitutionnel a finalement forcé l’exécutif à organiser l’élection ce 24 mars.
Le Sénégal avait déjà connu depuis 2021 des épisodes de troubles meurtriers provoqués par le bras de fer entre l’opposant Ousmane Sonko et le pouvoir, conjugué au flou maintenu par Macky Sall sur un troisième mandat et aux tensions sociales. Des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines arrêtées.
« Ce que souhaite la diaspora? C’est qu’on aille aux élections et qu’on passe à autre chose », résume le consul du Sénégal à Paris Amadou Diallo, qui constate « une effervescence politique de chaque camp ».
Selon les chiffres communiqués par le consul, le nombre de Sénégalais avec un titre de séjour installés en France est d’environ 200.000. Mais ce chiffre atteint 1,1 million si l’on inclut les binationaux, selon le consul. Quelque 81.000 personnes sont inscrites sur les listes électorales, précise-t-il.
FébrilitéCes dernières semaines, les partisans des candidats ont accéléré cette campagne en France: distribution de tracts sur des marchés, porte-à-porte chez l’habitant, meetings avec des responsables de section des partis.
« Je fais campagne tout le temps, j’ai des flyers en permanence dans ma voiture! », lance à l’AFP Issa-Isaac Ngom, 39 ans, responsable de la coalition « Diomaye Président » pour le sud de la France, interrogé par téléphone. « On s’est mobilisé tout le weekend pour faire le tour de tous les marchés à Marseille, les foyers de travailleurs (immigrés), des visites dans les familles ».
Parmi la diaspora rencontrée ces derniers jours, il dit avoir ressenti « l’enthousiasme que cette élection capitale se tienne enfin ».
Une fébrilité partagée par Lamine Seye, employé du restaurant de cuisine sénégalaise « Le Wiri Wiri », dans le XIIème arrondissement de Paris. A l’heure du déjeuner en ce jeûne du mois de ramadan, le lieu est beaucoup moins fréquenté qu’à l’accoutumée. « J’irai voter, je ne laisserai pas les autres voter pour moi! »
Il se dit « soulagé » de la tenue du vote, mais confie avoir eu « peur que le Sénégal chavire ». « J’ai 30 ans et je n’ai jamais vécu ça: une cinquantaine de morts! »
Le musicien franco-sénégalais Neega Mass, qui se présente comme un « artiste panafricain engagé », s’est de son côté « beaucoup mobilisé pour conscientiser » ses compatriotes, en plaidant sur ses réseaux sociaux pour « un nouveau souffle » et un président qui apporterait « l’emploi pour les jeunes, l’éducation, la santé, le pouvoir d’achat ».
Emile Bakhoum, 42 ans, un des responsables en France du parti de Macky Sall (APR), se dit « très serein ». Il se félicite du « sursaut qui nous a permis d’aller vers une élection apaisée », même s’il juge « regrettable » les décès lors des troubles et les dégâts matériels.
Pour Issa-Isaac Ngom, cette campagne reste marquée par « un sentiment de tristesse, parce qu’une seule perte en vie humaine c’est une perte de trop », dénonçant les « milliers d’arrestations » et les « centaines de blessés dont certains garderont des séquelles à vie ». « Le Sénégal ne méritait pas cela », déplore-t-il.

Source : Seneweb

[1 jour, 1 ministre] Aliou Sall : La caution diaspora du gouvernement

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Dans sa composition du gouvernement, le premier ministre Ousmane Sonko semble récompenser les plus dévoués dans la lutte pour l’accession au pouvoir du candidat de la coalition Diomaye Président. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall en est le parfait exemple. Cet ingénieur informaticien, reconnu sur les plateaux télévisés des médias internationaux a défendu pendant plusieurs années, le « projet » au sein de la diaspora sénégalaise notamment en France. Seneweb revient sur son parcours.
 
Le remplaçant de Me Moussa Bocar Thiam possède un parcours académique et professionnel marquant. Alioune Sall, ingénieur informaticien de formation est un diplômé de l’école supérieure d’ingénieurs Léonard De Vinci de France. Fervent défenseur du projet Pastef en France, son engagement lui a valu un siège à l’assemblée nationale. En effet, le nouveau ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a été tête de liste l’inter-coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi/Wallu Sénégal pour la circonscription de l’Europe du Nord, de l’Ouest, et du Centre (ENOC) et a gagné sa place. Le député de la diaspora sénégalaise et coordinateur de Pastef France depuis 2016 a grandement contribué à la rapide évolution du parti Pastef dans la diaspora et occupe depuis plusieurs années une place prépondérante dans les médias internationaux.
 
De retour au Sénégal en 2022, Alioune Sall disait que, cette législature représente « un tournant capital, qui me permettra de mettre en pratique mes principes et idéaux pour respecter le choix du peuple sénégalais en étant leur représentant au sein de l’hémicycle ».  Le député de cette 14ème législature justifie ainsi  son engagement politique par une volonté de promouvoir des idéaux tels que la justice sociale, l’égalité, la liberté et une coopération gagnant-gagnant entre les puissances occidentales et le Sénégal.

Le spécialiste en mise en réseau de systèmes informatiques et télécommunications a aussi son diplôme universitaire de technologie (DUT) en Génie des télécommunications et Réseaux au département Réseaux et Télécommunications de l’institut universitaire de technologie de Villetaneuse en France.
Sa carrière à la SFR
Le ministre de la Communication est un ancien cadre de la société française du radiotéléphone (SFR), un opérateur de télécommunication français. En effet, M. Sall a occupé plusieurs postes au sein de la SFR. Selon les informations obtenues par SocialNetLink, il a évolué d’architecte technique à Ingénieur support pour les Grands Comptes de niveau 2/3, avant d’accéder au poste de Chef de projet senior en charge du déploiement et de l’aménagement des Réseaux ainsi que des Plateformes de services.
Étant un homme du secteur, sa nomination en tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique suscite de grandes attentes quant à son apport à l’écosystème numérique du pays.

Alioune Sall, dans sa réunion de prise de contact avec l’ensemble le personnel de son ministère a souligné la nécessité d’aller vite et prône un changement de cap avec comme objectif : la politique de transformation de l’administration publique avec notamment une souveraineté numérique, la digitalisation de l’administration et l’accessibilité du numérique au Sénégal.

Source : Seneweb

UEMOA : le Sénégal enregistre des résultats «satisfaisants» en termes de réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union pour 2023

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Les résultats de la 9e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) au Sénégal ont été rendu public ce vendredi 10 mai 2024 à Dakar. Ces conclusions sont le fruit des échanges entre les équipes des experts du Sénégal et de la Commission de l’UEMOA, après examen du niveau d’internalisation et d’application des textes communautaires, et formulation des recommandations pour l’approfondissement du processus d’intégration régionale.

« A l’issue de l’évaluation, il ressort qu’en 2023, le Sénégal a consolidé sa bonne performance avec un taux satisfaisant de mise en œuvre des réformes de 77,5% contre 74 % en 2022 soit une progression de 3 points », a indiqué Cheikh Diba, Ministre des Finances et du Budget. Cette amélioration s’explique par les performances enregistrées dans la conduite des réformes au titre de la gouvernance économique et convergence (+2,5 points), du marché commun (+5,7 points) et, dans une moindre mesure, des reformes sectorielles (+1,1 point).

Au titre de l’année 2023, les travaux ont passé en revue trois composantes, à savoir la gouvernance économique, la convergence, le marché commun et les réformes sectorielles. Au cours de cette revue technique, 131 réformes et 7 projets ont été examinés. Revenant sur la portée de l’évaluation, Abdoulaye Diop, Président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a fait savoir qu’au terme de l’exercice, « les recommandations ont porté essentiellement sur l’accélération du processus des textes adoptés, qu’il faudra verser dans le panier d’évaluation et permettre d’avancer dans un processus d’intégration économique au niveau de l’Union. Ces textes portent entre autres sur les collectivités territoriales, la culture, la pêches et l’éducation ».

Pour rappel, la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’UEMOA a été instituée par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement par l’acte additionnel n°05/2013/CCEG/UEMOA du 24 octobre 2013. Ce cadre vise un objectif global de favoriser l’accélération de l’application des réformes et l’exécution des politiques, programmes et projets communautaires.

Source : FinancialAfrik

Emission simultanée Obligations Assimilables du Trésor (OAT): Le Sénégal lève 165 milliards de FCFA

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L’Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a organisé le vendredi 16 octobre 2020, à la demande de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor du Sénégal, l’émission simultanée d’Obligations Assimilables du Trésor respectivement à trois (3) ans , cinq (5) ans et sept (7) ans pour un montant de 150 milliards.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme d’émissions de titres publics du Sénégal en conformité avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette.

Source : Senfinance.org